Qu’est-ce que l’usurpation d’identité numérique ou usurpation d’identité en ligne ?
L’usurpation d’identité numérique ou en ligne vise les situations dans lesquelles un individu est victime d’usurpation d’identité sur internet.
Cela recouvre de multiples situations :
- la création d’un faux profil à votre nom sur les réseaux sociaux
- la création d’une fausse adresse email à votre nom
- La prise de contrôle de votre propre adresse email
- l’usurpation de votre site internet
- le phishing
- les fausses annonces sur internet
Comment éviter d’être victime d’usurpation d’identité en ligne ?
Il faut d’une manière générale faire preuve de prudence.
- Attention tout d’abord lorsque vous saisissez des données sur le web. Assurez-vous notamment que vous êtes sur un site sécurisé, pour cela il faut que l’adresse du site internet commence par « https » et non simplement « http » et que l’adresse soit précédé d’un cadenas.
- Soyez ensuite vigilant si vous devez transmettre des documents ou des informations par email.
- Enfin, lorsque vous recevez un email d’un expéditeur inconnu, vérifiez son identité avant de répondre. Par principe, en cas de doute, n’ouvrez pas l’email et détruisez-le. Si vous n’êtes pas certain de la provenance d’un message, n’en ouvrez pas les pièces jointes et ne cliquez pas sur les liens contenus dans l’email.
Que faire en cas d’usurpation d’identité en ligne ?
- Conserver tout d’abord toutes les preuves de l’usurpation : capture d’écran, email, adresse URL des pages web ou pages de profil, etc.
- Déposer ensuite une plainte auprès d’un commissariat de police ou d’une gendarmerie. Pour gagner du temps, vous pouvez effectuer une pré-plainte en ligne.
- Signaler enfin le faux profil au responsable du site et demander la suppression du faux profil
- Usurpation profil Twitter : Signaler les comptes d’usurpation d’identité
- Faux profil Facebook : Signaler le compte d’un imposteur
- Usurpation compte Google : Signaler une usurpation d’identité
- Faux profil Tiktok : Compte piraté
Le site internet dispose d’un délai d’un mois pour vous répondre.
Ce délai peut être prorogé de deux mois à la condition que cette prolongation soit justifiée.
Le site internet peut par exemple invoquer l’importance du nombre de demandes à traiter ou la complexité de votre demande.
Si, passé ces délais, vous n’obtenez pas de réponse de la part du site internet, il faudra déposer plainte auprès de la CNIL.